Le cancer de la prostate est toujours aujourd’hui le premier cancer chez l’homme tuant environ 9000 personnes par an en France. 

La prostatectomie radicale est le traitement de référence des cancers de la prostate non avancés. Si c’est la technique qui offre aujourd’hui le meilleur contrôle du cancer, c’est aussi une technique qui va donner deux effets secondaires principaux, la dysfonction érectile et l’incontinence urinaire d’effort.

 

Immédiatement après l’ablation de la sonde vésicale, on estime que jusqu’à 70% des patients souffrent d’incontinence. A un an, cette incontinence sera persistante pour 5 à 50% d’entre eux. Elle est décrite comme un handicap physique social et conjugal dont le traitement de première ligne est la rééducation. 

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L’objectif de cette formation sur 2 jours en présentiel est d’appréhender les bases anatomo-physiologiques liées à l’intervention conduisant à ces dysfonctions dans le but de construire un bilan adapté et de proposer une rééducation ciblée, tout en s’appuyant sur les dernières données acquises de la science. Une initiation au toucher rectal sur dispositif de simulation est prévue.

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A l’issue de cette formation, le kinésithérapeute sera capable d’aborder la prise en charge globale du patient opéré d’un cancer pelvien (prostate ou vessie), de la rééducation pré-opératoire au suivi à long terme.